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Et dire que notre collègue a du se lever en se disant "chouette ! c'est le dernier jour"....
Et dire que notre collègue devait aimer son travail malgré toutes les embuches du quotidien...
Et dire que notre collègue voulait profiter de la dernière journée avec ses élèves....
Et dire que notre collègue a dû dire "à ce soir" à ces deux enfants....
Et dire qu'elle a pu être tuée par une mère d'élève....
Et dire que l'on a d'abord parlé de la défaite de l'équipe de France au journal télévisé.....
Et dire que la seule réaction du gouvernement a été d'envoyer au plus vite le ministre.....
Et dire qu'un acte aussi grave ne fera pas bouger les choses ni les mentalités....
Comme des milliers d'entre nous, j'ai été horrifiée par ce meurtre. C'est là qu'on se rend compte que nous nous sentons tous collègues même à des centaines de kilomètres.
Je ne peux m'empêcher de penser à sa famille et à ses deux petits loulous.
C'est affreux !
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